prêtre, 17e-18e siècle. — Premier des sept enfants de François de Vienne de la Brossette et Bonne Phelipeau, François de Vienne n'est connu que des bibliographes, et encore de manière erronée puisqu'on lui attribue une publication, l'Année dominicaine, qui est de son frère Bernard (cf. notice précédente).
Deux traductions d'Henri Suso ont été publiées sous son nom : Dialogue de la Sagesse eternelle avec son disciple, composé par le B. Henry Suso…, « traduit par Mr de Vienne, Prêtre, Chanoine de la Sainte Chapelle Royale du Vivier en Brie », Paris, André Cramoisy, 1684. — Dialogue de la Vérité avec son Disciple, composé par le B. Henry Suso…, « traduit par Mr de Vienne, prêtre, Chanoine… », Paris, André Cramoisy, 1701.
L'une et l'autre traduction, de qualité médiocre, ont été faites sur le texte latin publié au 16e siècle par le chartreux L. Surius (cf. A. Duval, Notes sur les adaptations ou traductions de Suso en France de 1555 à 1725, dans E. Filthaut, Heinrich Seuse Studien, Cologne, 1966, p. 332-35). De l'« avis au lecteur » précédant le Dialogue de la Vérité, il apparaît que la publication a été longtemps différée et n'a été réalisée qu'après le décès du traducteur, dans le contexte des querelles autour du quiétisme. — Probablement l'initiative de la publication aura-t-elle été prise par le frère cadet, Bernard de Vienne.
Fondée en 1352 par Charles V encore Dauphin de France (cf. Gallia christiana, t. 8, 1669), la chapelle dont l'auteur est bénéficier se situe sur la paroisse de Fontenay-Trésigny, où naquit Bonne Phelipeau, sa mère — à une dizaine de kilomètres du monastère des Dominicaines de Rosay-en-Brie.
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