Auteur : Karl Suso FRANK.
 
Tome 16 - Colonne 653
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Titre de l'article : VIE CONSACRÉE.
Début de l'article :
— I. Des premiers temps au 15e siècle. — II. Période moderne et contemporaine. — III. Sens et valeur permanente. Dans le Code de Droit canonique, promulgué en 1983, la 3e partie du livre II porte sur les « Instituts de vie consacrée » (can. 573-730 ; le can. 573 définit la vita consecrata), qui englobent à la fois les Instituts religieux (titre II, can. 607-709) et les Instituts séculiers (titre III, can. 710-730) ; y sont ajoutées les « Sociétés de vie apostolique » (can. 731-736) dont les membres n'émettent pas de voeux. Nous laisserons de côté ces dernières pour parler seulement des deux séries d'Instituts. Dans les pages qui suivent, nous emploierons parfois les expressions « vie religieuse » et « religieux » sans précision restrictive ; il faudra dans ce cas les comprendre dans leur sens le plus large et comme englobant toute la « vie consacrée ». La spiritualité propre à chaque institut religieux a été exposée à propos de leurs fondateurs ou sous les titres habituels des ordres, congrégations ou instituts (par ex. Frères Mineurs, Frères Prêcheurs, Rédemptoristes, Trinitaires, etc.) ; pour les instituts séculiers en général, voir DS, t. 7, col. 1806-13. Ici, nous considérons plutôt la vie consacrée en elle-même, dans ses développements et ses caractéristiques générales. L'article est divisé comme on l'a indiqué à la suite du titre général. On se reportera d'autre part aux art. Monachisme, Perfection, Sainteté-Sanctification, Virginité, Voeux, où l'on trouvera plus de détails sur des points traités ici brièvement.

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I. DES PREMIERS TEMPS AU 15e SIÈCLE
Le décret Perfectae caritatis (Perf. car.) de Vatican II définit les membres des instituts religieux comme des chrétiens « qui vivent pour Dieu seul » (soli Deo vivant). Leur don total à Dieu est caractérisé par « une consécration particulière, qui s'enracine profondément dans la consécration du baptême et exprime celle-ci avec plus de plénitude »...

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