Auteur : Benjamin DE TROEYER.
 
Tome 16 - Colonne 506
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Titre de l'article : VERVOORT (FRANÇOIS), franciscain, vers 1495-1555.
Début de l'article :
— Né à Malines à la fin du 15e siècle, Frans Vervoort y décéda le 24 novembre 1555. Après la mort de ses parents il entra chez les frères mineurs de l'Observance de la province de Germanie inférieure. On ne le trouve pas enregistré à l'université de Louvain, mais, vu l'érudition qu'on lui attribue, il est probable qu'il a étudié au Studium Theologicum des frères mineurs, annexe officielle de l'université dont les étudiants étaient excusés de l'immatriculation. Les détails de sa personnalité sont presque exclusivement connus par une lettre de son supérieur Henri Helstanus adressée à Jean d'Isemborch, archevêque de Trèves. De cette lettre il résulte que l'archevêque avait demandé de lui indiquer un candidat capable d'entreprendre une mission apostolique en son archidiocèse, et en même temps il se renseignait sur l'auteur anonyme dont il a lu un livre avec la maxime O Heere, wanneer ? (« Seigneur, à quand ? »). Helstanus lui répond que l'auteur de ce livre serait en effet le candidat 507 idéal, ce qu'il prouve en reprenant point par point les qualités requises par le prélat : l'auteur de ce livre, et de beaucoup d'autres, est un frère mineur dévot, né à Malines où il vit encore en bonne santé. Helstanus assure que lui-même a été témoin que ce frère s'entretenait avec des Juifs en hébreu, chaldéen et latin, et qu'il est expert dans les langues vulgaires comme le flamand et l'allemand. En outre, il se montre grand adversaire des erreurs contemporaines, enseignant la foi romaine, respectable de vie et mort au monde. Afin de combattre les livres hérétiques divulgués en langue vulgaire, il a composé beaucoup de livres en thiois afin de pourvoir les couvents isolés en lecture pieuse. Pour le grand public et pour la jeunesse il a traduit les livres des saints docteurs. Helstanus ajoute que tous ceux qui connaissent l'auteur de plus près sont persuadés qu'il a obtenu sa connaissance de Dieu et de l'Écriture sainte par l'exercice de la vertu et par la prière, plus que par l'étude personnelle. Il finit par le voeu que ses écrits soient divulgués par l'imprimerie. La lettre d'Helstanus ne prouve pas que Vervoort est effectivement allé à Trèves, ce qui est très incertain. Parmi les...

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