Auteur : Damián YAÑEZ NEIRA.
 
Tome 16 - Colonne 354
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : VELA Y CUETO (MARIE), cistercienne, 1561-1617.
Début de l'article :
— María Vela y Cueto est née en 1561 à Cardeñosa, près d'Avila ; elle aurait été baptisée le samedi saint (cf. Procès informatif de 1618, p. 118). Elle était fille d'Alvaro de Cueto et d'Ana de Aguirre ; selon la coutume, elle reçut le nom et le prénom de son aïeule paternelle. Ses parents appartenaient à une famille d'Avila distinguée et d'une grande foi ; le premier biographe de María, Vaquero, raconte que sa mère était une femme d'oraison ayant mérité de recevoir des grâces sensibles. Maria passa son enfance à Cardeñosa et à Avila. Elle fit sa première communion à dix ans, guidée par le jésuite Luis 355 Muñoz, confesseur de sa mère ; ses deux soeurs devinrent comme elle religieuses dans le même monastère Santa Ana d'Avila. Toutes trois furent initiées à la prière par leur mère, et peut-être aussi influencées dans le choix de leur vocation religieuse. Sortant d'une maladie grave qui la laissa dans un état de profonde faiblesse, María entra chez les Cisterciennes de Santa Ana avec sa soeur Jerónima en février 1576. Le choix de cet Ordre et de ce monastère fut probablement influencé par le fait que l'abbesse était alors la tante des deux soeurs. María fut guidée dans les premiers temps de sa vie religieuse par Gaspar d'Avila, son confesseur, curé d'une paroisse de la ville. Sa santé était si délabrée qu'on pensait qu'elle était venue à Santa Ana pour y mourir religieuse ; en fait, ce fut sa soeur Jérónima, pleine de santé, qui mourut trois ans après sa profession, tandis que María y vivra plus de quarante ans. María et sa soeur firent profession le 20 mai 1582 ; leur mère était morte l'année précédente. La seconde soeur de María entra aussi à Santa Ana, mais y mourut bientôt. Les premières pages de l'autobiographie de María la montrent animée de violents désirs de souffrir avec le Christ, de faire des pénitences extraordinaires ; ce que s'efforçaient de restreindre l'abbesse et le confesseur. Il est évident que celui-ci comprenait mal le chemin intérieur de sa dirigée qui commençait à recevoir des grâces de type mystique : paroles intérieures, recueillement infus, oraison de quiétude, illumination sur la prédestination, etc. Le confesseur, tombé malade, María communiqua par billets avec lui jusqu'à sa mort en 1603. Mais bien avant...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 7 pages.