Auteur : Guibert MICHIELS.
Tome 16 - Colonne 256
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Titre de l'article : VAN HOUTRYVE (LOUIS, IDESBALD), bénédictin, 1886-1964.
Début de l'article :
— Né à Bruges le 24 septembre 1886, Louis Van Houtryve fit toutes ses études au collège épiscopal Saint-Louis de sa ville natale. En septembre 1904, il entra à l'abbaye bénédictine du Mont-César à Louvain et commença son noviciat sous le nom d'Idesbald. Le 26 mars 1909 il émet ses voeux solennels. Après ses études philosophiques à l'abbaye de Maredsous, et théologiques au Mont-César, il est ordonné prêtre le le 27 août 1911. Il est bientôt affecté, pendant une dizaine d'années, à l'enseignement de la théologie morale, ascétique et mystique aux jeunes moines en formation dans l'abbaye.
Il s'intéresse tout naturellement au mouvement liturgique en pleine expansion et gardera toujours une profonde estime pour son initiateur et confrère Lambert Beauduin. Il écrit plusieurs articles d'inspiration liturgique et spirituelle pour sa revue Les Questions liturgiques. Confesseur dans plusieurs communautés religieuses, prédicateur de retraites, Van Houtryve entretient aussi une large correspondance spirituelle. A partir de 1926, il publie des ouvrages de spiritualité qui connaîtront diverses rééditions et traductions. Empreint de bonhomie, il ne dédaigne ni l'amitié des nantis ni celle des humbles. A partir de 1933, à la demande de Mgr Kerkhofs, évêque de Liège, il s'occupe des apparitions de la « Vierge des pauvres » à Banneux. La seconde guerre mondiale le conduit de mai 1940 à septembre 1945 au château de Tourronde (Haute-Savoie) comme aumônier de la soeur du roi Albert de Belgique. Ce séjour le met en contact direct avec le pays de François de Sales, à la spiritualité duquel il consacre plusieurs ouvrages. De retour en son abbaye, il reprend ses activités spirituelles. En 1949 il s'efforce en vain d'établir dans le Brabant wallon des religieuses, appelées « Les Solitaires de Camaldoli » (cf. sa plaquette sous le même titre, Louvain, s d, 30 p.), menant une vie semi-érémitique ; il souhaitait des « solitudes » saintes, foyers capables de ranimer la flamme de l'éternelle charité. De 1953 à 1959, il est le prieur de son abbaye, où il meurt le 15 mars 1964. En toutes ses oeuvres Dom Idesbald montre une âme profondément sensible à la présence et à l'action de Dieu, mûrissant lentement ses textes, contrôlant ses conseils par l'expérience personnelle et par les...
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