Auteur : Jean-Pierre WEISS.
Tome 16 - Colonne 165
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Titre de l'article : VALÉRIEN DE CIMIEZ, évêque, milieu du 5e siècle.
Début de l'article :
— 1. Vie. —2.
Œuvres. —3.
Doctrine.
Valerianus, évêque, signe les actes du concile de Riez sans mentionner son siège épiscopal. En 442, un évêque du même nom représente au concile de Vaison l'Église de Cimiez. Il s'agit dans les deux cas du même Valérien. Quel est le passé de notre prélat ? Aucune source ancienne n'en fait un moine de Lérins. Sans tenir compte de l'existence simultanée d'un évêché de Nice et d'un autre à Cimiez, jouant sur l'homonymie approximative de deux noms, Théophile Raynaud, apologiste de notre saint, enrichit en 1632 la vie de Valérien de Cimiez d'éléments qui reviennent à Valère de Nice. Valérien devient ainsi moine à Lérins et, à la suite d'une interprétation erronée de l'
Epistula ad monachos, abbé d'un monastère. Plus convaincante est l'hypothèse de Lenain de Tillemont qui, après H. Rosweyde, voit en lui le destinataire de l'
Epistula paraenetica ad Valerianum de contemptu mundi et saecularis philosophiae
esiècle l'évêque d'Arles à ceux de Vienne et de Marseille, parmi ceux de ses collègues qui reconnaissaient à l'Arlésien une sorte de primatie sur la Provence tout entière. Aussi signa-t-il en 450 une lettre collective pour demander à Léon le Grand le rétablissement des prérogatives dont l'évêque d'Arles avait été privé. En conflit quand il s'agissait de discipline ecclésiastique, les évêques de Provence se montrèrent solidaires sur le plan dogmatique. En 451 la lettre d'approbation du tome à Flavien a donc été signée aussi bien par Ravennius d'Arles que par Venerius de Marseille. Les noms de Valérien, partisan du premier, et de Valère, qui soutenait sans doute le second, s'y trouvèrent côte à côte. Nous rencontrons enfin Valérien au 3
e...
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