Auteur : André BOLAND.
Tome 16 - Colonne 134
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Titre de l'article : VALENSIN (ALBERT), jésuite, 1873-1944.
Début de l'article :
— 1. Vie. —2.
Œuvres.
La vie intérieure d'un jésuite…, p. 10-11 ; sur le mode de référence à l'ouvrage, cf. bibliographie). De ces « conversions », la part de l'effort personnel n'est pas absente ; dans les
Exercices spirituelsde saint Ignace qu'il lit dès 1888, les règles de tempérance, les trois puissances, le
tantum-quantumdu Fondement, significativement l'impressionnent (
Journal spirituel, p. 40). « Ouragan domestiqué » (
La vie intérieure, p. 23), ses choix obéissent à la grâce : en 1887, une « vision », où il entend la Vierge l'appeler par son nom, le conduit au voeu de chasteté, puis, le 4 septembre 1890, au noviciat jésuite à Saint-Léonards, près de Hastings
ibidem, p. 17). Après ses premiers voeux, durant son juvénat à Ghazir (Liban) de 1892 à 1893, il ajoute au « je veux être un saint » de 1888 (
Journal spirituel, p. 40) « je veux devenir un savant » (
ibidem, p. 51) ; et la décision, loin de dispenser de l'autre, lui inspire le voeu du plus parfait. Professeur de troisième à Beyrouth, puis d'humanité à Mongré, la régence est une époque douloureuse : convaincu que plus de liberté impose plus de rigueur, il se tient sur ses gardes, se renferme pour mieux se protéger, s'attire une réputation de fierté ; à trop se singulariser, on indispose autrui (
La vie intérieure, p. 57-58). Et ses supérieurs le ramènent fermement à la sainteté de la vie commune. Après la philosophie (1900-1903) à Falkenburg (Pays-Bas), il aborde, à Cantorbéry, les études de théologie qui...
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