Auteur : † Eugène LEVESQUE.
Tome 2 - Colonne 2420
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Titre de l'article : COTELLE DE LA BLANDINIÈRE (JACQUES-PIERRE), 1708-1795.
Début de l'article :
— Né le 28 janvier 1708 sur la paroisse de la Trinité à Laval, alors du diocèse du Mans, après avoir achevé ses humanités au collège de La Flèche, Jacques-Pierre Cotelle de la Blandinière entra au grand séminaire d'Angers le 10 novembre 1729. Venu ensuite à Paris à la petite communauté des Robertins, dépendante de Saint-Sulpice, il s'agrégea à la Compagnie. En septembre 1733 il fut envoyé au séminaire d'Angers, où il enseigna le dogme durant dix ans. C'est alors qu'il fut chargé (1743) par Mgrde Vaugirauld de continuer les
Conférences
d'Angers,laissées inachevées par la mort de M. Babin, le 25 janvier 1736. On avait bien prié un chanoine de Saint-Maurice, docteur en théologie, Denis Vautier, puis Jean Saudubois de la Chalinière, de continuer la publication. Mais le volume du premier sur les
Étatset les trois volumes du second sur la
Grâcene donnèrent pas satisfaction. Pour mener à bien cet important travail, Cotelle de la Blandinière se vit obligé de sortir du séminaire et de la Compagnie. L'évêque d'Angers le nomma chanoine de Saint-Maurille et en 1755 le pourvut de la cure de Soulaines (qu'il résigna en 1771). Il publia plusieurs volumes, sur les cas réservés, les lois, la hiérarchie, les synodes, etc. Il revit tous les volumes des
Conférencesdéjà publiés, les enrichissant de citations et de développements utiles. Les conférences qui nous intéressent sont celles qui ont pour objet les
Étatsqui parurent en 1776 en 3 vol. pour remplacer l'oeuvre de Vautier. Il y est traité avec précision des devoirs particuliers à chaque profession, de l'état ecclésiastique, de la sainteté de cet état et des obligations des pasteurs d'âmes, enfin des devoirs de l'état religieux et de la perfection à laquelle les religieux sont tenus. Ces volumes répondirent à l'attente générale. En 1780 dans l'assemblée du Clergé de France, M
grDu Lau, archevêque d'Arles, fit l'éloge de Cotelle de la Blandinière dans la séance du 7 octobre et l'assemblée lui accorda une pension de mille livres sur les fonds du clergé. Venu à Paris en 1783, l'archevêque le nomma doyen de Saint-Cloud et supérieur des Prêtres du Mont-Valérien. En 1784 il reçut de M
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