Auteur : † Henri DEBOUT.
Tome 2 - Colonne 813
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Titre de l'article : CHAUMONT (HENRI-LOUIS-JOSEPH).
Début de l'article :
— 1
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a préparation au sacerdoce.— 2.
Le vicaire et les oeuvres. —3.
Le fondateur : la méthode des probations.— 4.
Les fondations.
Annales de la Sainte-Enfance.En 1846, ses parents le placèrent à Louveciennes dans une école clericale ; mais la Révolution de 1848 le ramena à Paris. Le 21 juin 1850, il fit sa première communion à Saint-Sulpice et le même jour il fut présenté à l'abbé Gaston de Ségur. Ce dernier présagea tout de suite qu'Henri était appelé au sacerdoce et il encouragea ses parents à l'y préparer. Mais bientôt après, l'enfant connut l'épreuve du scrupule à un degré tel qu'il dut renoncer à toute étude. Son père le mit alors en apprentissage chez un horloger, excellent chrétien. Au bout de quatre années, le 3 avril 1855, l'enfant, qui avait persévéré dans sa vocation, et qui n'avait pas craint de consacrer à l'étude tous ses loisirs, entra au petit séminaire de Versailles. Mais deux ans plus tard, sa santé l'obligea à rentrer dans sa famille pour y continuer ses classes. En 1858, M
grde Ségur l'envoya au séminaire de philosophie de Montmorillon où il reçut la tonsure. L'année suivante, Henri entrait au grand séminaire d'Issy, et, le 1
eroctobre 1860, il était admis à Saint-Sulpice, à Paris. Dès les premiers jours de son arrivée à Issy, une circonstance providentielle décida sa vocation salésienne : on lisait au réfectoire les lettres de S. François de Sales ; le jeune séminariste consacra dès lors tous ses instants de liberté à lire et annoter les oeuvres du saint évêque. En 1862, on lui confie un catéchisme à Saint-Sulpice. Le 20 décembre de la même année, il reçoit le diaconat, et avec quelques-uns de ses confrères, il conçoit le dessein de fonder une société...
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