Auteur : P. GABRIEL DE SAINTE-MARIE-MADELEINE, O. C. D.
Tome 2 - Colonne 374
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Titre de l'article : CÉCILE DE LA NATIVITÉ (CÉCILE SOBRINA Y MORILLAS),
Début de l'article :
née à Valladolid en 1570, reçut de sa mère Obras,tom. III, pp. 339-458). Le plus ancien, le
Tratado de la unión del alma con Dios, dut être composé vers 1600. C'est une brève étude des grâces d'union mystique. On se rend nettement compte que l'auteur parle d'expérience. On peut remarquer néanmoins qu'elle a dû lire les mystiques ; manifestement elle connut sainte Thérèse et bien des concepts rappellent saint Jean de la Croix. Relevons en particulier l'« égalité d'amour » si typique chez le saint Docteur : « Ces âmes ne l'aiment plus seulement avec leur amour naturel, mais avec l'amour de Celui qu'elles aiment et que lui-même communique » (p. 356). La Mère Cécile a pu connaître les écrits du Saint, car à cette époque les copies manuscrites n'étaient pas rares. Les Carmélites de Valladolid possèdent encore de nos jours un manuscrit du
Cantiquequi remonte à l'époque du Saint et un autre de la
Nuit obscurequi semble également dater de la fin du XVI
esiècle. L'influence du Saint est plus manifeste encore dans le
Tratado de la transformación del alma en Dios. La Mère Cécile y commente un cantique qui rappelle à la fois celui de la
Nocheet celui du
Cánticodu Saint. Elle le commenta même deux fois à une trentaine d'années de distance (1604 ?-1633) et sans avoir le premier commentaire sous les yeux quand elle élabora le second. Ils sont forts différents, mais le Père Gerardo qui a trouvé le premier plus intéressant, s'est contenté de nous donner son premier texte, mettant en note de larges extraits du second. Le premier commentaire fut rédigé par ordre du Père Thomas de Jésus....
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