Auteur : Ludwig HERTLING.
Tome 2 - Colonne 77
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Titre de l'article : CANONISATION.
Début de l'article :
— Entre canonisation et théologie ascétique il y a évidente connexion. Cela découle non seulement du fait que le culte des saints constitue une part de la piété catholique, mais aussi du fait que les idées ascétiques se reflètent dans les procès de canonisation et qu'inversement la personnalité des saints, précisément à cause de leur canonisation par l'Église donne une orientation à la spiritualité. Pour montrer clairement ces corrélations, il nous faut exposer les points suivants :
1°) L'évolution historique de la canonisation au point de vue formel et juridique :— 2°)
la procédure juridique actuelle ;— 3°)
l'histoire du type catholique de sainteté :— 4°)
l'importance de la canonisation pour la spiritualité.
non recipimartyrum » (cap.60, Mansi, II, c. 15). Le concile de Carthage (vers 348) statue que personne ne doit donner le titre de martyrs à ceux qui ne le sont pas réellement, « ratione vel tempore competenti, quo martyria celebrentur, martyrum nomine appellet » (cap. 2, Mansi, III, c. 145). Voilà pourquoi dès le IV
esiècle on distinguait entre « martyres vindicati » et « non vindicati ». (Opt. Milev.,
Hist. Donatist., I, 16, PL., 11, 916). La plupart des cultes étaient locaux, et avaient pour objet le tombeau du saint. Cependant le Chronographe de 354 mentionne déjà pour Rome la fête des martyrs africains, sainte Perpétue, sainte Félicité et saint Cyprien. Saint Laurent et saint Martin étaient fêtés dans tout l'Occident. On peut considérer comme la forme la plus ancienne de l'introduction d'un nouveau culte, la notification faite d'abord par la communauté des fidèles (pour saint Polycarpe, les martyrs de Lyon), plus tard par l'évêque (lettre de Vigilius de...
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