Auteur : Jean RIBAILLIER.
Tome 7 - Colonne 197
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : HENRI DE GAND, philosophe et théologien, † 1293.
Début de l'article :
— 1. Vie.— 2.
Œuvres.— 3.
Doctrine.
Vie.
esiècle. L'année de sa naissance
Chroniconde son contemporain Jean de Thilrode (MGH
Scriptores, t. 25, Hanovre, 1880, p. 573) nous le présentent sous le nom d'« Henricus de Gandavo ». La
Chronicade Gilles li Muisis, à peu près contemporaine également (éd. J. J. de Smet, Bruxelles, 1841, p. 164 ; cf DS, t. 6, col. 382-385), l'appelle « magister Henricus ad Plagam de Gandavo ». Des documents postérieurs, notamment certaines éditions de ses oeuvres théologiques parues aux 16
eet 17
esiècles, le rattachent à la noble famille des Bonicellii ou Goethals et le dénomment « Henricus Goethals a Gandavo ». La confusion se trouve déjà dans J. Trithème (
De scriptoribus ecclesiasticis, Hambourg, 1718, p. 122-123) qui semble voir Henri de Gand dans un Henri Goethals mort en 1433. Enfin Jacques de Meyer, dans sa chronique
Commentarii sive annales rerum Flandricarum(t. 9, Anvers, 1561, f. 80 et 83), le nomme « Henricus a Muda patria Gandensis insignis theologus ». Les appellations « a Gandavo » ou « a Muda » ne paraissent pas être des désignations patronymiques. Henri a pris le nom de son lieu de naissance. Sa vie s'est déroulée sur deux théâtres d'activité bien différents. A Tournai, où il poursuit une carrière ecclésiastique et administrative. A Paris, où il acquiert une réputation de théologien. Il a mené ces deux activités, pour ainsi dire, de front, se trouvant alternativement dans l'une et l'autre ville, surtout à partir de 1284. Sur sa vie à Tournai nous possédons quelques renseignements. En 1267, il habitait en un endroit appelé « ad Plagam », proche de l'Escaut, une maison appartenant au chapitre de cette ville. Jean de Thilrode dit qu'il fut distingué par l'évêque de Tournai, Philippe Mouskes...
[...]
Cet extrait est constitué d'environ
1 page
et l'article complet contient
24 pages.